Actuellement au festival 12x12 (le 100, 100 rue de Charenton et Môm’Freney, 75012 Paris) et passe une nuit blanche le 6 octobre 2012
Prière de (ne pas) toucher fait suite à Prière de ne pas marcher sur les œuvres présentée au Web Flash Festival au Centre G. Pompidou-Paris où l’œuvre était faite d’ondes Bluetooth. Ici un lion, majestueux. Lion, roi inaltérable est pourtant… Devenu mythe avant nos réserves, le lion n’est plus, bien moins peut-être. A l’heure où la nature redevenue moderne, est un passé bien dépassé, vos caresses même fondées vont, semble-t-il le détériorer ? Métaphore moderne d’une œuvre à voir, à toucher. Le regardeur faisant l’action de la toucher, le lion pleure, s’abîme, s’oxyde, change. Quand les animaux pleurent, quand le monde ne tourne plus rond, l’artiste observe impuissant. Il pleure des larmes de crocodile, il ne pleure plus la mort de l’art, il pleure une subvention qui lui a été refusée.
« Ne pouvant rien faire, sans le toucher, l’artiste regarde son œuvre pleurer. Une idée vient de l’effleurer, une cage, une bulle, pourrait le sauver. Ne pas l’exposer serait aussi sa possibilité. Mais ne rien exposer est-ce encore osé ? »